• Possibilités des salle de bains et toilettes

    Avec les papiers peints et leurs possibilités (voir ici), j'évoquai déjà la salle de bains. Pourtant, ce ne fut pas le seul révélateur d'enjeux inconscients, les sanitaires devinrent rapidement les prétextes à des scènes effarantes de non- dits, mésaventures entre cuvettes des toilettes et baignoire de bas étages et d'égouts.

    Au sol, le carrelage criait avec le reste de la pièce et j'évoquai l'éventualité de carreler par-dessus.

    - C'est trop compliqué, il faudrait raboter la porte, se casser la tête pour faire le niveau avec le couloir.

    - Il existe des peintures spéciales, il suffirait de les peindre en blanc..

    - Ah, non, c'est du sale travail et ça ferait vraiment bricolage mal fichu. Je vais  poser un lino par-dessus.

    - ola, attention aux joints ! Nous avions fait ça chez ma mère et du coup, l'eau s'est infiltrée dessous, tout a été abîmé sans que nous en apercevions

    - Oh, mais non !

    Il posa son bout de lino, et je m'évertuai à coller les joints en plastique autocollants qu'il ramena peu à peu. J'attendis un an avant d'avoir le tour complet et ce fut encore moi qui m'y coltina tout comme pour le recollage des carreaux décollés du mur (mais bon, c'était derrière l'armoire et personne ne le voyait, donc, pas important pour lui).

    Après les travaux de peinture en 2004, la baignoire se révéla très abimée et sale. L'émail était devenu rugueux, poreux, absorbant toutes les taches, toutes les traces. Fiston et moi, amateurs aléatoires et sporadiques de bain nous y raclions l'arrière train en glissant sur ce fond brut et il m'arriva souvent de m'ouvrir la peau des fesses (et oui, de porcelaine et fine est ma peau délicate). Quelle drôle d'idée avions- nous de nous baigner d'ailleurs ?  La douche suffisait ; « Chez nous, ça fait longtemps que plus personne ne prend de bain ». Blablabla, ils sont la référence absolue dans le savoir- vivre et ce foutu schtroumpf à lunettes nous barbe ! J'ai passé des années de lutte acharnée à chercher des solutions pour la rénover, pour la nettoyer, rien n'y fit. A la brosse, à l'éponge à récurer, à l'éponge fine, à la microfibre, au gel javellisé, à l'anticalcaire, à la poudre, au vinaigre et bicarbonate, au produit en bombe, au produit wc..... j'y ai usé mes doigts et mon dos, EN VAIN ! Poser une autre cuve par-dessus l'ancienne, la repeindre avec des peintures spéciales ? Blablabla, c'est trop compliqué, il faut tout arracher, il faut tout changer... j'enrageais, j'enrageais. Et avec un bébé, je ferais quoi, heim ? Je le baignerais dans cette poubelle ?? Pas de bébé et aucune réaction de personne. Statut quo habituel. 

    Lourdement handicapée par la maladie, la toilette dans la baignoire devint un calvaire puis impossible.  Maud fit sa visite d'ergo pour évaluer les aménagements nécessaires, l'éventualité de refaire entièrement la salle de bains fut proposée avec financement.. «  Tu remarcheras ! » affirma t-il en terme de refus quand ses parents- propriétaires en acceptaient l'idée. Heureusement, j'ai pu retrouver mes capacités motrices après des mois de galère.

    Quatre ans plus tard, une visite d'une de ses tantes fut un déclic. Comme il lui faisait visiter la maison en la présentant si merveilleuse, je me mis en colère. Devant la porte de la salle de bains, il fit barrage afin qu'elle ne vît pas son état. Amatrice des salles de bains, peut être, elle le taquina et entra malgré tout. Je la précédai et fis voler le rideau de douche qu'il avait tendu pour cacher la misère. Coup d'éclat et grosse scène ! Comment pouvais- je me permettre de me comporter ainsi ? Il était outré ; je lui répliquai qu'il n'était nullement gêné de nos bains depuis 4 ans là- dedans, pourquoi se gêner de la montrer ?  Tant pis pour la scène, il m'importait uniquement que ces travaux se fassent par respect pour NOUS TOUS.  A l'été 2008, je partis quelques jours avec mon garçon dans les Vosges et il s'y mit.

     

    Ah, ça, j'ai eu droit à son dur labeur : poncer la baignoire en inhalant les poussières toxiques, poser la nouvelle résine, arracher le vieux lino pourri dessous à cause de l'eau qui s'y était infiltrée (Ah ? Tiens... mais bon,  c'était notre faute étant donné que nous sommes incapables de nous laver sans tout éclabousser), fixer les nouveaux meubles et lavabo, mettre le joint en silicone entre murs et sol, etc.  Il a fait du bon boulot, c'est certain, elle ressemble enfin à une pièce correcte. Cependant, nous étions à peine rentrés que les finitions s'arrêtèrent. Finie la rénovation ! Stoppés le changement des robinets, de la prise de la machine à laver, finie la suite des meubles. Serions- nous un frein à ses entreprises ?

    Plusieurs semaines plus tard, je nettoyais les sanitaires lorsqu'il se mit à juger mes manières : «  Je me casse les pieds à refaire la salle de bains et toi, tu passes ton temps à tout abîmer et rayer ! ». Olala, je suis partie dans une fureur noire ! «  Mais si ça ne te plait pas, pourquoi tu ne le fais pas toi- même ? Pourquoi n'es- tu pas capable de me le dire autrement ?» Grrrrrrrrrrrrrrr

    Evidemment, je me suis renseignée, évidemment j'ai vu que les récurages ne sont pas bons pour les sanitaires et évidemment, j'ai changé mes procédés. A aucun moment, il n'a nettoyé les sanitaires et alors que je suis malvoyante et handicapée, c'est encore moi qui vois les saletés, qui me tords le dos et les mains à frotter avec la microfibre et du vinaigre au bicarbonate.  Là franchement, je me dis que je suis très très conne.

    Les toilettes ne sont pas en reste et couronnent ce tour désastreux des sanitaires. Il y en a deux, une sur le palier avec évacuation dans la fosse sceptique, un autre avec un broyeur dans la salle de bains.

    D'abord, il a enlevé toutes les clefs, arraché le verrou au palier pour que le fiston ne s'y enferme pas en cas de crise (il est colérique ce p'tit, je sais).  Il entre à sa guise dans la salle de bains quand nous y sommes et entre dans une colère noire quand le fiston le dérange alors que ce sont les seules toilettes qu'il lui autorise puisqu'il est soit- disant incapable de tirer la chasse d 'eau comme il faut. Entre intrusion et non respect de l'intimité, il ne reconnait pas ses incohérences contradictoires.

     Longtemps, il a pesté contre le broyeur, cet engin affreux qui moud du caca et du papier plein de pipi,  une horreur pour un obsessionnel d'autant que ses odeurs remontent par la baignoire. Il s'imagine des bourrage quasi intentionnels pour boucher la tuyauterie parce que nous sommes incapables de faire comme il faut quand il faut. . Pourtant, les toilettes du palier posaient un problème tout autant tragique : tirer deux fois la chasse sur une journée et tous les effluves de la fosse remontent dans la maison, nous inondant des odeurs des déjections et eaux sales. Combien de sermons sur l'art de tirer la chasse d'eau furent lancés à l'encontre des enfants ? Combien d'ordres contradictoires à quelques heures d'intervalles nous avons entendus pour permettre la bonne évacuation de nos déjections ? Comment s'étonner finalement que mon garçon finisse par aller uriner dehors ?  Je m'en suis arrachée des cheveux à ne plus savoir où aller, je me suis révoltée devant tant de contradictions : parce qu'en plus, ce sont nos déjections qui puent et non les siennes. Non mais, de qui se moque t- on ? Et je ne vous parle pas des remarques sur mon incapacité à contrôler les allers-et- venues aux toilettes des visiteurs... une belle histoire de merde, je vous le dis !

    Au bout du compte, heureusement que le broyeur était là quand j'allais mal, heureusement que je pouvais entrer dans la salle de bains en fauteuil roulant, heureusement, que je résistais pour continuer à me laver, malgré tout parce qu'il était question de ma dignité.

     Dans cette salle de bains, il me porta, me lava, me déshabilla, m'habilla, me ramassa, me soutint dans des actes peu ragoutants; je voyais dans tous ces actes une abnégation absolue, un d'amour total, les larmes me montaient souvent aux yeux devant ce qu'il supportait et je lui vouais une reconnaissance absolue. Cependant, des mois après les pires périodes de la maladie, l'expérience et les connaissances acquises m'amenèrent à soulever certaines questions pratiques auxquelles nous n'avions pas pensé en ces périodes si dures, solutions qui nous auraient évité, à tous les deux, certaines épreuves douloureuses. Sa réaction me figea de l'intérieur, je réalisai avec effroi que ces gestes d'accompagnement n'avaient pas l'abnégation que je leur prêtai, il voulait seulement contrôler «  pour que tu n'en mettes pas partout ». Ses obsessions étaient -elles donc plus fortes que son affection pour moi ? C'est une baffe des plus mémorables dont je ne reviens pas.

     

     Maintenant, je vais et viens sur deux jambes, mon fils et moi utilisons les toilettes du bas et lui, reste le seul à utiliser les toilettes du palier... parce qu'il est le seul à savoir y tirer la chasse d 'eau, n'y tolérant pas même des invités de passage. La territorialisation des espaces est explicite désormais, pour moi, en tout cas.  Lui s'offusquerait de lire mes ensorcellements .

    Tant de petites anecdotes me traversent l'esprit, je pourrais en relater tant et tant ,finalement, j'en suis fatiguée. A quoi bon ? La territorialisation inconsciente des territoires se conjugue à l'insupportabilité de l'autre.  Nos saletés (celles inhérentes à la vie tout bêtement) sont les marques de notre place sur le territoire et ici, dans cette maison, elles sont devenues rapidement insupportables. J'en arrive à penser que nous sommes tolérés sur le territoire d'autres, qu'inconsciemment, nous sommes des étrangers au clan ; de toute façon,  notre étrangeté est clairement dite et le rejet s'était déjà exprimé avec la terrible gentillesse des bien- pensants sincères croyant faire ce qu'il faut, comme il faut, quand il faut.

    Et merde...

     

    « Sorties cinéma, deuxième: une famille brésilienne de Walter SallesWrong way of life and what a marvelous life! »

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  • Commentaires

    1
    Je transfère
    Dimanche 11 Août 2013 à 21:26

    Commentaires

    Je ne sais pas si ce que tu racontes se situe au passé, mais d'après ce que je connais de toi, je me demande si tu es encore en couple?  Y être dans les apparences matérielles et y être rééllement ce n'est pas pareil.
    De nombreux couples restent ensemble pour de mauvaises raisons matérielles et cela ne fonctionne pas comme ça au niveau de l'esprit.
    Affectueusement
    Commentaire n°1 posté par Annie le 22/04/2009 à 12h29
    Olala, vois-tu, ouvrir les yeux sur sa vie prend du temps et quand enfin les évidences sont vues, reste une organisation matérielle à mettre en place.
    Voilà plus d'un an que je cherche un appartement; au regard de la petitesse de mes revenus, c'est vraiment galère.
    Les récits des possibilités ont leur sens parce qu'ils permettent d'éclairer les circonstances d'apparition de la maladie;  la lumière qu'ils apportent est éblouissante et douloureuse.
    Je chemine, je chemine et vous amis lecteurs, avec moi.
     une histoire d'ouverture des yeux
    Réponse de fée des agrumes le 22/04/2009 à 21h56
    Oh la la ces histoires de toilettes me rappelent mon père... nous non plus ne tirions pas la chasse comme il fallait... c'était toujours bouché "à cause de nous"...
    Commentaire n°2 posté par coq le 22/04/2009 à 22h06
    S'il y a une leçon que j'ai retenue dans mon parcours de ces derniers mois c'est que il faut et je dois n'existent pas.
    Ce sont des facilités de langage utilisées pour cacher d'autres enjeux internes d'abord à la personne qui les utilise. Pas facile d'y donner du sens.
    Il y a une grosse histoire de culpabilité là dessous je pense, de celle qu'on ne regarde pas et qu'on décharge sur les autres par des prétextes faussement anodins.
    En ce qui nous concerne, il m'a fallu des mois pour arriver à comprendre que le malade n'est pas toujours celui qu'on croit.
    zou, je vais me coucher, je m'endors là devant.
    Bonne nuit 
    Bizz
    Réponse de fée des agrumes le 22/04/2009 à 22h24
     
    Ce récit est en effet le révélateur de "troubles" bien plus profonds. Le chiote mal utilisé, la salière au mauvais endroit ne sont que des vecteurs...

    La vie pourrait être si facile SI...

    @+
    Commentaire n°3 posté par philippe+LQ le 23/04/2009 à 08h45
    ... si chacun faisait d'abord le ménage en soi.
    Réponse de fée des agrumes le 23/04/2009 à 10h53
     
    Comme tu dis : "faisait le ménage".

    Le problème c'est que pour identifier ces démons qui nous rongent de l'intérieur, il faut y avoir été préparé.
    Préparé mentalement, intellectuellement.
    Ce n'est malheureusement pas à la portée de tout le monde et difficile à faire seul.
    Commentaire n°4 posté par philippe+LQ le 23/04/2009 à 11h16
    Exact.
    D'où l'importance du lien et du chemin.
    Réponse de fée des agrumes le 23/04/2009 à 11h26
     
    ça m'est plutôt douloureux de lire tout ça. Comment pouvons-nous laisser les choses aller aussi loin sans nous rendre compte du danger qu'elles représentent ? Je trouve ça effrayant. Et encore plus effrayant de savoir qu'en ce qui te concerne, la lucidité t'est venue avec la perte de ta vue. C'est cher payé. Comment pouvons-nous apprendre à mieux voir ? Une fois la vison retrouvée (la lucidité avec), est-ce qu'elle reste ou bien on peut encore se faire piéger ? Tes "règlements de contes" me touchent beaucoup. J'apprends avec plaisir que tu te déplaces sur tes deux pieds (pardon, je ne suis pas une assidue) et je te souhaite un vrai nid le plus rapidement possible.
    Commentaire n°5 posté par DcommeDom le 02/05/2009 à 14h09
    Bonjour bonjour
    Je relate seulement le jeu de massacre du quotidien.
    Bénie soit la maladie qui contraint à se recentrer, à regarder au fond de soi ce qui se joue et devenir ainsi conscient de ce qui se passe autour.
    Cette maladie est chronique, la science avance et j'ai confiance.
    Peu importe ce qui arrive, je vis, ici et maintenant, pleinement.
    Parmi mes objectifs, il y a effectivement la trouvaille de ce nid véritable.
    S'il n'est pas encore là, c'est que j'ai certainement encore à apprendre.
    Mettre le doigt où ça fait mal est une de mes spécialités, n'y vois pourtant pas de douleur, prendre conscience, c'est s'éveiller et se libérer.
    Tiens, je vais faire un tour dans ta caverne d'Ali Baba de ce pas.
    A tout de suite. 
    Réponse de fée des agrumes le 04/05/2009 à 13h25
     
    Il m'est dur d'assister en spectatrice à cette lutte quotidienne que tu mènes (ou a mené) et qui me rappelle "Le chat", film avec Gabin et Signoret.
    Vos (ses ?) différences et dissensions ont été transférées sur le territoire commun, et ont fait apparaître  brimades et autres joyeusetés.

    Là, je vois un homme malheureux (un petit garçon anxieux ?) qui veut garder le contrôle pour exister à ses propres yeux.
    Ce qui n'excuse en aucun cas ses manières face à vous.
    Mais, c'est son histoire, son vécu, et c'est à lui de déméler ses anxiétés, et non à vous de les subir.

    Mais, amha, ne le négativise pas non plus tout totalement : il doit bien avoir de bons côtés quand même (ou tout au moins il en a eu au début de votre histoire) mais vos chemins se séparent maintenant... peut-être cherche-t-il d'ailleurs lui-même à détruire votre histoire ?

    Quoiqu'il en soit, vis ta vie...
    Commentaire n°6 posté par cybione le 04/05/2009 à 13h22
    La fulgurance de ton regard sur lui est réelle:
    Là, je vois un homme malheureux (un petit garçon anxieux ?) qui veut garder le contrôle pour exister à ses propres yeux.
    Et c'est effectivement à lui de cheminer, nul ne pourra le faire à sa place.
    Ce long récit des possibilités est le reflet de mon abassourdissement face à la tournure des événements,  comment en suis- je arrivée là? Pourquoi ces impasses perpétuelles? Pourquoi mes luttes désespérées m'usent- elles si durement et ne pérénisent que ma souffrance profonde?
    Je ne parle pas de lui, je parle de moi, de mon ensorcèlement du monde, de mon propre cheminement dont il est partie prenante au même titre que moi. C'est une personne fragile malgré les apparences, fidèle, sur qui je peux compter: malheureusement, comment être honnête avec autrui quand on ne l'est pas avec soi- même?
    Je suis une bombe à retardement dans sa vie et je lui éclate à la figure simplement parce que moi- même, j'éclate.
    La maladie prend tout son sens dans ce contexte et bien des réponses à mes tourments passés ont pu trouver leur sens grâce à elle.
    Devenir aveugle pour ouvrir enfin les yeux.
    Perdre la capacité de se mouvoir pour être contrainte à enfin regarder ce qu'il se passe à l'interieur.
    Quitter le faire pour revenir à l'être.
    Ma voie est initiatique, à la frontière de la mort, initation à la vie dans son essence.
    Au milieu des orages, des eruptions, des tornades, je me suis trouvée.
    Il est un des acteurs de ce théâtre grandiose mais ce n'est pas à moi de jouer et habiter son rôle.
    Bon, j'arrête là parce que je pourrais en écrire encore et encore; j'espère que l'idée générale est passée.
    Bien à toi.
    Réponse de fée des agrumes le 04/05/2009 à 19h15
    C'est également ce que j'avais essayé de te faire passer.

    J'ai également connu une démarche du même type, après une (brève) maladie qui m'a emmenée de l'autre côté.
    Quand j'en suis revenue, je crois que j'avais compris le sens de ma vie : faire ce que je DOIS faire et non plus subir ma vie.
    A l'époque, j'ai dit calmement à mon chéri que je ne voulais/pouvais plus vivre dans les mêmes conditions et que je le laissais libre : de toutes manières, je quittais la commerce (un bar pmu au-dessus duquel nous vivions) et partais, avec ou sans lui (mais qu'évidemment j'aurais préféré continuer ma route avec lui).
    On a vendu le commerce et nous sommes repartis pour une nouvelle vie.

    C'était plus fort que moi : je respectais (enfin !) ma vie, mes désirs...
    Commentaire n°7 posté par cybione le 06/05/2009 à 10h35
    Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rencontres.

    Se respecter soi- même est certainement la tâche la plus ardue à mener et quel bienfait quand enfin ces mots prennent tout leur sens!

     Nous cheminons et inévitablement, nos compagnons de route sont touchés. C'est long, c'est douloureux. Ils sont de la partie, pareil à nous. Et arrive un jour où leurs yeux aussi s'ouvrent...S'ils s'y refusent, c'est à eux de continuer leur chemin, sans nous. 
    La vie n'est pas une fatalité dont nous sommes victimes, elle est un cadeau merveilleux pour celui qui apprend à la recevoir. .
    Réponse de fée des agrumes le 06/05/2009 à 11h12
     
    A recevoir et à partager dans le respect de soi d'abord et donc automatiquement d'autrui.
    Il y a d'ailleurs souvent un effet rebond : puisque je me respecte (enfin !), les autres le font également...
    Commentaire n°8 posté par cybione le 07/05/2009 à 12h10
    Et oui !
    Nos ressentis se font écho.
    Réponse de fée des agrumes le 07/05/2009 à 12h58
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