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Un petit tour et puis s’en va.
Dans l’agitation de la vie des dernières semaines, je prends un petit temps pour donner quelques nouvelles. Autant le dire de suite, c’est le grand chambardement et le temps d’écriture est plus que restreint. Aujourd’hui, c’est entre deux : celui des premiers mouvements et celui du gros œuvre. J’en profite également pour m’asseoir, écouter de la musique, circuler sur le net et laisser cet article presque tranquillement dans le capharnaüm environnant.
Août a été nonchalant avec des moments précieux et forts, hymnes à la vie et aux possibilités qui s’offrent à moi malgré la maladie et le douloureux parcours des dernières années.
Septembre est particulièrement mouvementé parce qu’enfin, je me LIBERE de cette maison aux multiples possibilités, violente impasse pour moi. Je remplis d’un côté, vide de l’autre, je trie et organise, je déconstruis et reconstruis, je fais mon deuil de certains attachements coriaces, je nettoie ici et salis là, je marche vite (parce que je ne peux pas encore courir.. j’y travaille, je vous raconterai plus tard) aux quatre coins, j’appelle à l’aide opiniâtrement, je connais des états d’abattements, de tristesse, de joie, de peur, surtout un soulagement profond, la certitude d’être dans les possibles aussi coûteux que cela puisse être et non plus dans cet enfermement aliénant. Je compense la petitesse des moyens financiers par mon énergie et ma capacité d’adaptation (photo du bureau sur lequel je vous écris aujourd’hui à venir, pour exemple, entre autres) même si mon corps me rappelle à l’ordre régulièrement entre perte d’équilibre, malaise, lâchage de la vessie et grosse fatigue soudaine qui m’abat sur place, immédiatement.
Forcément, je fais tout de travers, rien comme il faut, c’est très lent et incompréhensible pour certains… et pourtant, j’ai la foi que j’y arrive, autrement, simplement. Je me redécouvre aussi.
Les événements se succèdent, s’accélèrent, les circonstances valsent allègrement et je tourne les voiles selon les vents, je navigue à vue, je louvoie. Quand le quotidien sera apaisé, je vous raconterai mes péripéties toujours hautes en couleurs, comme d’habitude.
Au plaisir de vous retrouver.
Ps : merci la wifi découverte par hasard ! Sans elle, je ne pourrais pas être sur le net !
Tags : vie, c’est, moi, mouvements, possibilites
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Commentaires
Commentaires
A bientôt, dans mon nouveau chez moi.
Les maux, les maladies (j'en passe et des meillleurs), s'oublient dans ces moments.
Décider et agir, oh, oui, après mûres réflexions et écoute du soi profond.
Navigatrice? T'étonnerai-je en te disant que j'aime la Bretagne? L'océan m'y appelait, de son vent, de ses odeurs, de ses bruits. J'ai l'âme vagabonde.
La vanité, oui, il en est souvent question chez les hommes. Quand cesseront-ils de se prendre pour des dieux?
Merci.
Un vent du large sacré
Citation dont je ne connais pas l'auteur(e), écrite au stylo sur le mur de mon salon ... Mais elle ne t'avait sans doute pas échappé, d'ailleurs ;)
Bises à toi, courage, n'oublie pas de te reposer, aussi ... hein? ;)
Le mouvement est vie, pleinement, l'impasse parait être un souvenir désormais.
Vivre est déjà un merveilleux programme.
En plus,je n'arrive pas à te croiser, merdeuuuuu!
Récit à venir, je sens mes doigts qui frétillent sous les pensées. Et que de nouvelles à vous apprendre!!
J'aimerais ton avis sur mon dernier article; Qu'en penses-tu? Suis-je colérique pour rien?
J'espère que tu vas bien. Enfin, le mieux possible.
Hélène.