• Retour des Vosges miam miam

    Combien je pèse ? C’est bien la question qui m’occupe  l’esprit à mon retour de chez ma chère Sandrine. Non que cela me pose un problème, j’en ai la simple curiosité. Parce que quand je vais là-bas, elle nous amène des trésors locaux de fromages et des préparations mitonnées ou dernière minute. Chez elle, nous ne nous prenons pas la tête avec des horaires POUR manger, nous nous laissons porter par les demandes des estomacs en présence.  Délicieux poulet aux citrons confits, brownies de sa fille, plateau de quinze fromages, pains frais, pâtés lorrains, gaufres, et moult pique- nique virant au gueuleton dont un mémorable en nocturne, au bord du lac, au milieu des sapins.. Sardines à l’huile, olives au citron, courgettes rondes farcies au riz et aux lentilles, salades en mélange originaux, asperges, houmous, … Nous avons tant et tant varié sur les thèmes que je ne me souviens plus.

    Notre programme est très révélateur de notre parcours : visite d’une miellerie traditionnelle, d’une chèvrerie, et errances routières en voiture, à pieds dans les bois, entre sources et eaux fraîches,

    maisons traditionnelles et façades de villes en quête de pâtés lorrains. Nous avons goûté le miel encore dans ses rayons fraîchement gratté manuellement avec sa cire, sa propolis, la gelée royale, les bonbons au miel, le sirop miel et fruits.

    Mon garçon a rencontré les chèvres dont nous mangeons le fromage ; il a encore fait preuve de sa communion avec les animaux ; ce garçon a le truc même au zoo, les paons, les grues, les zèbres, qu’importe, viennent vers lui.

     

    Vastes étendues sans habitation, nombreuses maisons vides au milieu de jardins abandonnés, les villes ou bourgs concentrant les activités et les hommes, le franc-parler et les conversations impromptues au hasard des lieux. Rudesse de la pierre très souvent agrémentée de plantes fleuries grimpantes .  J’aime y venir parce que Sandrine m’y raconte l’histoire quotidienne des habitants présents et passés ; au bout de trois jours, je reviens avec un petit accent et des expressions « bourrues » si drôles parce que dites sans méchanceté.

     

    Qu’importe l’endroit, proche ou lointain, le paysage est plus profond quand il est vu au travers de ceux qui l’habitent, je m’y nourris.  habitation et nourrituree, au propre comme au figuré.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 8 Août 2008 à 11:09
    mariev
    tiens, envie de prendre ma voiture, là, et d'aller me balader à une heure d'ici...
    je suis en osmose avec ce que tu décris
    2
    Lundi 11 Août 2008 à 13:00
    Anne-Laure
    C'est là une très belle région en effet et très nourrissante au sens propre comme au figuré....
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