• mai 2006

      A la fin de ce mois, mon pied droit commençait vraiment à poser  problème tant pour me déplacer que pour conduire. Je me décidai alors  à appeler mon médecin, Colette. Elle me reçut en fin de semaine et me parla d’une sciatique : acupuncture et traitement (elle est acupuncteur homéopathe). Je repartis tranquille en attendant d’aller mieux. Je préparai mes sujets d’examens, c’était bien plus important à mes yeux. Malheureusement, le lundi, je rappelai Colette pour lui dire que mon pied prenait une allure étrange, pendouillant au bout de ma jambe lourdement. Elle ne s’étonna guère pensant qu’une deuxième séance d’acupuncture était nécessaire : rendez- vous le vendredi suivant en fin de journée.

    La semaine se passa en traînant du pied péniblement avec des crampes atroces tout le long de la jambe, et encore ces cauchemars terribles. L’entrevue du vendredi me donna l’espoir d’aller mieux car je commençais à douter de la superficialité de ces maux. Quand je la retrouvai, je lui expliquai que mon pied ne répondait plus et que j’avais des difficultés à le relever, comme s’il était mort.  Elle me fit allonger sur la table d’examen et commença à observer. «  Ca vient du dos ». Je m’exclamai que je n’avais jamais mal au dos. Elle ajouta très sérieuse que je faisais encore quelque chose de vraiment très original (elle me connaît depuis 10 ans). Elle réfléchit, me parlant de voir un neurologue rapidement, de ses vacances qu’elle prenait pour un mois à partir de ce soir-là. Troublée par ce qu’elle avait vu, elle me fit une lettre et prit un rendez-vous chez un confrère de l’hôpital pour le lendemain afin d’avoir un deuxième avis.

    Le lendemain, donc, j’annulai mon cours et me rendis auprès de ce médecin, Orlando. Lui, également fut perplexe et il me dit de voir un neurologue d’urgence. Il m’invita fortement à le faire dès que possible, il ne fallait pas attendre plus longtemps. Sortie de ce deuxième rendez-vous, je sentais poindre en moi des inquiétudes, le sentiment que quelque chose de vraiment mauvais se préparait. Je commençai à marchander : « Qu’on me coupe le pied et que je sois tranquille une bonne foi pour toute ».

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  • Commentaires

    1
    moi- même
    Mercredi 18 Juillet 2012 à 12:12
    moi- même

    Tiens, je viens de remarquer le jeu- laspus sur foi en fin de texte. Orthograpiquement, c'est fois qui est approprié et pourtant, j'ai fourché en ce temps en foi. Ce n'est certainement pas anodin...

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