Bon jour, fée !

Je n'ai pour l'heure regardé qu'un tiers de la vidéo. Maudite soit la barrière de la langue : mon anglais est insuffisant pour tout comprendre hélas et exercer un regard posé et suffisamment critique (au sens positif d'analytique) sur ce document long, lent et fastidieux au début. J'attends d'avoir visionné la suite pour en juger plus lucidement.

Pour avoir vécu de janvier 1973 à juillet 1976 dans l'état de New York (le long de l'Hudson River, à mi-chemin entre Albany et New York, dans un village d'environ 3.000 hab. - mon mari était professionnellement et provisoirement expatrié), je n'avais moi aucun permis de travail aux USA ; je peux seulement témoigner que la nature y était immensément belle, que l'eau y était propre et avait bon goût, que l'américain moyen en zone rurale aimait la nature et en est très proche, et surtout que je n'ai jamais entendu la moindre alllusion au problème soulevé ici. Cela ne signifiait pas qu'il n'existait pas bien sûr. Peut être étions nous (conjoint, moi + 4 enfants d'âge scolaire) bêtement sourds à la question (?), ou encore, peut-être avions nous choisi un "bon endroit" pour habiter sans le savoir (?). Mais à ma connaissance, il n'y eût aucune complainte à ce sujet ni dans notre entourage ni de la part des parents d'élèves à l'école, ni dans les journeaux locaux.

J'aimerais justement en savoir plus pour me faire une idée un peu plus exacte du problème, qui commence d'ailleurs à être évoqué maintenant  régulièrement dans les médias - 30 ans après - mais je n'ai pas encore assez de cartes en main pour me faire une idée juste de cette "issue" pourtant très sérieuse. Je n'aime pas trop le ton amer des interviewés dans la vidéo ; mais vous avez raison de mettre ce problème sur la table et je vous en remercie.    Il me semble que plus nocive et plus insupportable encore que les produits utilisés - très toxiques -  est la façon bien peu transparente et démocratique dont "on impose" la "chose" et ses inconvénients aux personnes directement concernées. Là, j'ai assez lu et me suis assez renseignée pour n'avoir aucune peine à y croire.

Ne désespérez pas pour autant. Notre temps est difficile, dur et souvent sans pitié pour les vies humaines, c'est un fait, mais, à notre mesure, nous ne nous baisserons pas les bras, n'est ce pas ?

Encore merci pour l'information.

Je vous souhaite d'être bien requinquée à la fin de l'été et je vous embrasse, Camomille

Bonjour Camomille!

Merci à vous pour ce long commentaire. Il s'agit ici du gaz de schiste exploité depuis peu et pas du temps de votre passage aux Etats- Unis. C'est la course au profit immédiat d'autant que les humains consomment de plus en plus alors que les ressources fossiles s'étiolent. Nous marchons sur la tête, nous humains.

Tout comme le nucléaire, il n'y a que les décideurs politiques et économiques qui décident sous prétexte de satisfaire nos besoins.Je veux garder l'espoir, malgré tout, ça bouge en souterrain, nous ne sommes pas si soumis et stupides quand même!!!

Grosses bises à vous!!!

ps: Sur You tube, en grand écran, vous aurez les sous titres en français, ce sera plus simple.