• Circonstances de singe.

    « Demandez et vous recevrez » répétait souvent sœur Thérèse dans la grâce de ses actes. D’abord interdite et dubitative, je laissai cheminer en moi cette pensée peu à peu. Elle devint ainsi fréquente, fugace, au gré des circonstances.  Accompagnée du lâcher prise magique, j’en ai fait mon quotidien.

    La demande est une étape importante ; précédée de celles de l’identification des sentiments, des besoins qu’ils expriment, elle devient naturelle et saine.  Faite à soi- même, à un interlocuteur, claire, concrète et négociable, elle ouvre les portes grandement. Libérée des travers du flou, elle n’engage plus les mêmes enjeux destructeurs et violents qu’elle soit acceptée ou non, suivie ou non d’actes dans son sens. Ainsi, concrètement, ces jours- ci, j’ai pu en mesurer la force. Si fréquents en soient les effets, les circonstances actuelles en ce blog s’y prêtent et j’ai envie de partager cette expérience avec vous.

    D’abord, je renvoie aux articles concernant notre capacité à s’indigner et à agir au quotidien afin de sortir de l’infantilisation et du  sentiment d’impuissance engendrés par les discours généraux (ici et , entre autres) Je renvoie également aux commentaires qui sont constamment intéressants, multiples, enrichissants. Dans ma démarche toute personnelle, je m’interroge grandement, il m’arrive d’être désorientée parce que confrontée à des aléas quotidiens surtout sur le plan matériel et financier. En l’occurrence, je me suis interrogée sur la portée de nos actes, de nos pensées devant l’immensité du monde, la diversité des humains et le poids gigantesque de certaines problématiques qui semblent nous échapper. Cependant, la vie répond aux modes vibratoires et des éléments de réponse viennent, je reçus donc un clin d’œil.

    Je suis abonnée à la revue, Le colibri solidaire et distributif par choix militant dans le but conscient de nourrir mon esprit et mon âme de pensées constructives. En effet, cette revue est celle « des expériences d’économie durable, distributive et solidaire » ; à chaque publication, s’y exposent des réflexions sur les possibles changements de mentalité, de représentation, d’économie, de société et judicieusement, la présentation de réalisations concrètes existants parfois depuis plusieurs années. Cette revue est une preuve par l’évidence de l’existence d’alternatives à ce que les dogmes actuels disent être nos uniques solutions. Le dernier numéro de mars traînait sur un coin de table, j’avais tellement d’autres trucs en cours de lecture de ci de là qu’il resta fermé ; et puis, j’y vins juste quelques jours après avoir publié ces articles militants. A la page 5, je découvris un extrait de livre, Le centième singe de Ken Keyes. Immédiatement, je le liais à Annie, à l’énergie que je lançais autour de moi, constamment, opiniâtrement et je décidai de le publier.

    Une histoire à propos du changement social.
    Par Ken Keyes, Jr.

    Une espèce de singe japonais, le macaque japonais ( macaca fuscata ), a été observée à l'état sauvage sur une période de 30 ans.

    En 1952, sur l'ile de Koshima, des scientifiques nourissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

    Une femelle âgée de 18 mois appelée Imo pensait qu’elle pouvait solutionner le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leur compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l'enseignèrent aussi à leur mère.

    Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seulement les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.

    Alors quelque chose d'étonnant se produisit. À l'automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces -- leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l'île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu'un peu plus tard ce matin-là, le centième singe appris à laver les patates.

    ALORS LA CHOSE ARRIVA !

    Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les manger. L'énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte de percée scientifique !

    Mais notez ceci: la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l'habitude de laver les patates douces fit alors un saut au-dessus de le mer... pour rejoindre des colonies de singes habitant d'autres îles ainsi que la troupe de singes de Takasakiyama sur le continent qui commençèrent aussi à laver leurs patates douces. C'est ainsi que le macaque japonais a été surnommé le "laveur de patates".

    Ainsi, quand un certain nombre critique d'individus accompli une prise de conscience, cette nouvelle prise de conscience peut être communiquée d'un esprit à un autre.

    Bien que le nombre exact peut varier, ce "Phénomène du Centième Singe" signifie que lorsque seulement un nombre limité de gens apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de ces gens.

    Cependant, à un moment donné, si seulement une personne de plus se met à adopter une nouvelle prise de conscience, son champ d'action s'étend de telle sorte que cette prise de conscience est adoptée par presque tout le monde !

    Ce texte a été tiré du livre "Le Centième Singe" par Ken Keyes, Jr. libre de droits d'auteur ( copyrights ) et le matériel peut être reproduit en tout ou en partie.

    ( Anecdote trouvée et publiée ici)

    Logiquement, je fis le lien avec ce phénomène étrange de l’histoire de l’humanité où  des populations très éloignées sur le globe eurent les mêmes idées aux mêmes périodes : la fabrication d’outils, la maîtrise du feu, les constructions mégalithiques, par exemple. Jung parle d’un inconscient collectif, est- ce cela dont il est question ici ? Ne serait- ce pas plutôt une conscience collective?

    Alors, oui, je le confirme, nous avons tous la possibilité d’agir, de changer le monde car chacun d’entre nous nourrit cette conscience collective. La peur engendre la peur, le sentiment d’insécurité, l’insécurité, l’égoïsme, l’égoïsme, la violence, la violence. Le monde est ce que nous pensons. Ce dont nous n’avons pas conscience n’existe pas pour nous, aussi, il est vital d’éveiller nos esprits, d’ouvrir nos cœurs et de vivre intérieurement, extérieurement le monde que nous voulons. Donnons-nous les moyens de vivre cette vie et ce monde auxquels nous aspirons. Quant à la petite voix qui nous obsède constamment avec des « Je ne peux pas », je lui souffle simplement un mot qui se glisse en elle, petit mot qui change beaucoup : « Je ne peux pas MAINTENANT ». Ainsi, je lui laisse sa place, elle qui exprime peurs, désamour et autres pensées négatives, restrictives, je ne m’y attarde pas, elle n’a plus d’emprise. Je m’accorde le droit d’avoir peur, de douter, je me donne également le droit de ne pouvoir le faire immédiatement et celui de le faire plus tard. Se donner cette empathie à soi- même, c’est sortir de l’impasse et de l’impuissance, c’est devenir autonome, responsable. Naturellement, cette impossibilité d’agir de suite s’étiole et spontanément, déjà, nous agissons.  Notre énergie, notre mode vibratoire se métamorphose, nous devenons autre et le monde également devient autre. Mon monde est déjà autre.

    « Echo à mon intervention à l’Ifsi.Question de vibrations. »

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  • Commentaires

    1
    Je transfère
    Vendredi 16 Août 2013 à 21:50

    Commentaires

     

     

    Je connaissais cette histoire.

    L'inconscient collectif quand il s'élève jusqu'à la conscience collective accomplit des miracles. C'est pourquoi devenir conscient de notre inconscient est si important.

    Pourquoi dire "je ne peux pas maintenant"? Cela signifie "je ne peux pas" car c'est la "vibration" qui est envoyée.

    Essaie "je peux", "je peux maintenant", sois-en certaine, sois-en émue, sois-en remplie de gratitude, ressens le bienfait en visualisant, tu verras le résultat.

    Bisous

    Commentaire n°1 posté par Annie le 27/03/2011 à 15h43

    Je crois qu'il s'agit d'un processus à opérer en soi et commencer par prendre conscience que nous  avons des besoins insatisfaits, qu'ils demandent à être entendus et que ce n'est qu'un état transitoire, c'est une étape salvatrice. Apprendre à avoir de l'empatjhie pour soi, c'est loin d'être évident d'emblée.  Celle que tu évoques est la suivante, j'y travaille. 

    Réponse de fée des agrumes le 27/03/2011 à 20h59
     

    Annie, merci pour le commentaire que je trouve fort intéressant parce qu'il ouvre une porte ... peut-être.

    Je me demande juste en quoi votre proposition diffère de la méthode Coué ?

    Commentaire n°2 posté par mirabelle le 27/03/2011 à 20h23

    J'aime bien quand la réflexion continue dans les commentaires. 

    Réponse de fée des agrumes le 27/03/2011 à 21h01
     

    A Mirabelle: c'est que Coué le pharmacien avait des résultats étonnants, il avait tout compris, ce n'était pas, comme on l'a cru, simplement de l'auto-suggestion, mais le pouvoir de la loi de l'attraction (universelle) en action. Les pensées attirent de l'énergie semblable et elles sont créatrices de notre réalité.

    Bonne soirée!

    Commentaire n°3 posté par Annie le 27/03/2011 à 22h08

    Les pensées attirent de l'énergie semblable et elles sont créatrices de notre réalité.

    Je commence à comprendre doucement...

    Réponse de fée des agrumes le 28/03/2011 à 12h31
     

    Merci, Annie. ça m'étonne toujours mais je vais aller y regarder de plus près parce que cela m'importe beaucoup.

    Et pardon, chère fée ..., j'ai été très impolie de ne même pas saluer au passage : je ne maîtrise pas tout de l'internètte surtout après ma longue route de ce jour (ce n'est pas seulement une excuse bateau !, il y du vrai, je l'jure sur la tête de mon poisson rouge !).

    Belle nuit à toutes les deux.

    Commentaire n°4 posté par mirabelle le 27/03/2011 à 22h32

    C'est vraiment pô grave!!! la place était à autre chose.

    Réponse de fée des agrumes le 28/03/2011 à 12h33

    Ben, ça alors ! c'est magique : j'ai seulement (très mal) dormi dessus, et ... "ça" a marché ! Reconnaissance éternelle et bonne journée !

    Commentaire n°5 posté par mirabelle le 28/03/2011 à 08h00

    C'est le ciboulot qui travaille,  il entame la remise en usage des voies neuronales trop longtemps négligées.

    Réponse de fée des agrumes le 28/03/2011 à 12h35

    Intéressant cette histoire de singes...

    Commentaire n°6 posté par Coq le 28/03/2011 à 12h22

    N'est- ce pas? ça fait réfléchir.

    Réponse de fée des agrumes le 28/03/2011 à 12h37
     

    Oui, l'inconscient collectif quand il s'élève jusqu'à la conscience collective accomplit des miracles, c'est extrèmement juste. A propos du fait que l'information ai voyagé dans l'espace entre les peuplades de singes, cela est juste aussi. A partir d'un certain nombre d'individus engagés dans un processus, le processus devient disponible dans la sphère de la conscience collective où tout être cherchant ce type d'information peut la capter. Certains auteurs ont appellés ce processus "la masse critique".

    Lorsqu'un certain nombre d'humains auront suffisament ouverts leur conscience à d'autres modes de vie et de pensées, alors le changement du monde sera accessible à toute l'humanité en peu de temps. Il se propagera de façon naturelle, sans contrainte mais avec évidence.

    Voilà, c'était un petit coucou en passant visiter ton actualité.

    Prend soin de toi, Tite Fée !

    Bises.

    Commentaire n°7 posté par Bruno le 17/05/2011 à 23h45

    J'aime tes commentaires Bruno.

    Réponse de fée des agrumes le 18/05/2011 à 13h37

     

     

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