• Pour exprimer mon interne par la richesse d ‘autres.

    J'avais envie aujourd'hui de mettre deux créations humaines en parallèle. Très lointaines dans le temps, comme dans les circonstances, elles évoquent pourtant pour moi un sentiment personnel.

    Je suis une perpétuelle révoltée contre tout ce qui anéantit la beauté du monde et des humains.je ne me soumets pas à ce qui est stérile, destructeur comme les soit- disant règles de savoirs- vivre et les hypocrisies sociales. Je n'accepte pas les injustices, la vanité de ceux qui se croient être si importants, la lâcheté des bien -pesants. Certainement que mon histoire familiale y est pour quelque chose, je suis descendante d'ouvriers communistes, héhé. Ma révolte ne m'empêche pas de comprendre profondément l'acceptation, la nécessité de se détacher, de prendre du recul, pour réfléchir, pour méditer, se libérer.  Faire le ménage en soi change le monde autour de soi, inévitablement.

    Les bouddhistes tibétains luttent âprement depuis des décennies, subissant la torture et la répression tout en pratiquant la méditation et le détachement. Gandhi a conduit l'Inde à l'indépendance par la non- violence. Je crois en la capacité à changer le monde sans entrer dans la lutte guerrière ou les tractations de bas étages entre politiques avides majoritairement de  pouvoir  et d'importance personnels. Alors, aussi ténu, invisible et ridicule que cela paraisse, je vis mon engagement dans chacun des actes de mon quotidien :

    - Des choix alimentaires réfléchis, écolonomiques

    - A l'homéopathie depuis plus de 10 ans (sauf avec la maladie de Devic, inévitablement, encore qu'elle m'évite de nombreux travers consécutifs aux traitements et séquelles)

    - une vie sobre, non consommatrice des miroirs aux alouettes posés en modèle ou besoins prétendument nécessaires... ce qui est loin de rendre la vie au collège de mon fils facile. Vous rendez- vous compte ? Il n'a aucune affaire de marque, aucun gadget à la mode. J'aime à lui raconter comment Michel Serre explique dans son livre déjà évoqué ici qu'autrefois, les sociétés payaient des hommes pour se promener avec des marques ( les hommes sandwich), maintenant, les gens paient pour porter des marques ( !!!!!) . Il comprend et est plutôt atterré de l'inconscience de ses camarades.

    - la solidarité en règle fondamentale de vie par des petits ou des grands riens, la tolérance et l'ouverture aux autres d'où qu'ils viennent (la multitude, des couleurs, des religions, des nationalités, des milieux sociaux de mon entourage vous étonnerait), le don en toute occasion.

    - Un travail- sacerdoce n'apportant rien de ce que notre société pose en modèle de réussite  mais d'une richesse humaine incommensurable tant  donnée que  reçue


     L'authenticité en toute chose, je vous le dis et voilà pourquoi certains me trouvent insupportable, je suis le reflet de leur incapacité à être authentiques.


    Pourquoi s'agiter, réfléchir, se mettre constamment en danger quand la vie est si rassurante et confortable dans le ron ron d'un quotidien centré uniquement sur la satisfaction immédiate de désirs devenus fades et faciles d'accès par le jeu de la volonté consumériste?

    Parce que je veux pouvoir me regarder en face chaque jour, mourir en me disant que j'ai fait selon ma conscience, mes ressentis et non torturée par les remords de mes lâchetés à cause d'angoisses chimériques ou de peurs délirantes. Parce que je ne veux pas en arriver à dire que je savais et que je n'ai rien fait, tournant la tête ou restant bouche bée les bras ballants.


    Et je me trompe, et ma vie est jalonnée de galères, et je suis dure, et je ne possède pas grand-chose, et je mets souvent mal à l'aise, et certains finissent par me détester, et beaucoup ne me comprennent pas, ...

    Tant pis, parce que je suis VIVANTE et trop nombreux sont ceux qui ont oublié de l'être. Malade, handicapée, sans propriété immobilière, ni belle voiture, ni terre, ni assurance- vie accident ou autres, sans mari, sans chien ou chat, sans écran plat, sans meuble de style, ni vêtements à la mode ( les miens ont une espérance de vie de dix ans en moyenne et en prime, je les recycle quand c'est possible)... je regarde avec compassion ces vies  confortables où s'endorment les consciences, les vies proprettes en surface, ces vies  pleines de vides ouvertes seulement sur les écrans où se jouent les jeux du cirque moderne, les hypocrisies des nantis à faire de la charité quand ils expliquent le plus sincèrement du monde aux moins favorisés ce qui est essentiel dans la vie ou comment travailler sur soi pour sortir de la misère et/ ou des problèmes.


    Bref, je parle encore trop et mes deux créations humaines se font attendre.


    Le premier est pour ne pas oublier nos responsabilités respectives, les liens qui nous unissent qu'on le veuille ou non.

    Le deuxième pour crier que chaque être est important, riche et capable d'enchanter le monde, que personne ne peut être considéré nul ou inutile.


    1.  Texte attribué au pasteur Niemöller, écrit à Dachau en 1942


    Quand ils sont venus chercher les communistes
    Je n'ai rien dit
    Je n'étais pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes
    Je n'ai rien dit
    Je n'étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus chercher les juifs
    Je n'ai rien dit
    Je n'étais pas juif.

    Quand ils sont venus chercher les catholiques
    Je n'ai rien dit
    Je n'étais pas catholique.

    Puis ils sont venus me chercher

    Et il ne restait plus personne pour protester.

     


    Forcément, je ne peux que continuer à réfléchir et ouvrir ma bouche quand le jeu sournois du bon comportement à avoir est là à se pavaner ou à faire la morale sur ce que chacun DOIT faire ou comment.

    Ouvrir ma bouche pour ne pas être complice de la destruction.


    2.    Björk, Declare independence (attention, ça pulse!)

     

     

     

     


    Declare independence!
    Don't let them do that to you!
    Declare independence!
    Don't let them do that to you!

    Declare independence!
    Don't let them do that to you!
    Declare independence!
    Don't let them do that to you!
    Justice

    Start your own currency!
    Make your own stamp
    Protect your language

    Declare independence
    Don't let them do that to you
    Declare independence
    Don't let them do that to you

    [x4] Make your own flag!

    [x6] Raise your flag! (Higher, higher!)

    Declare independence!
    Don't let them do that to you!

    Declare independence!
    Don't let them do that to you!

    Damn colonists

    Ignore their patronizing
    Tear off their blindfolds
    Open their eyes

    Declare independence!
    Don't let them do that to you!
    Declare independence!
    Don't let them do that to you!

    With a flag and a trumpet
    Go to the top of your highest mountain!

    And raise your flag! (Higher, higher!)
    [x5] Raise your flag! (Higher, higher!)

    Declare independence!
    Don't let them do that to you!
    Declare independence!
    Don't let them do that to you!

    Raise the flag!

     


    Où cours tu ? Ne sais -tu pas que le ciel est en toi ?  écrivait Christiane Singer

    J'ajouterai seulement que nous possédons tous la capacité de faire de nos vies un enchantement, profitable en soi, autour de soi et très très loin.

    « C’est possible, Pierre Rahbi en est la preuve !C’est Pâques. »

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  • Commentaires

    1
    Je transfère
    Dimanche 11 Août 2013 à 21:15

    Commentaires

     

     
    Ah, ma chère Fée, je suis matinale aujourd'hui, mais que c'est doux de commencer sa journée ainsi!
    L'effet boule de neige fera que nous changerons si chacun commence à le faire, et c'est en route même si on ne le voit pas clairement encore.
    Il est vrai que ne pas se conformer aux prescriptions de la société, à la mode, met parfois dans une position de décalage, cependant personnellement j'ai toujours en tête cette citation de Shakespeare:
     "Soit fidèle à toi-même et ils'ensuivra, comme la nuit suit le jour, que tu ne pourras tromper personne".
    Chacun étant sincère, sans désir caché de tromperie envers l'autre, et en conscience de l'intérêt général, cela sera le monde demain.
    Commentaire n°1 posté par Annie le 11/04/2009 à 04h50
    Très matinale, en effet, wou!
    Le monde est si beau quand il se réveille à l'aube...

    Je ne te surprendrai pas en ajoutant que j'ai pensé à toi en écrivant ce texte.
    Réponse de fée des agrumes le 11/04/2009 à 13h30

     

     
    Ma "pov" fée... t'as pas de vêtements de marque ? Alors, fais comme moi... vas chez Emaüs ! La dernière fois que je me suis acheté un pantalon -et ce n'était pas du luxe, le précédent était usé jusqu'à la trame- j'ai profité de la péride des soldes. Si, si...
    J'ai trouvé un jean 501 et une paire de chaussure pour... 9,80 €.
    Bon, les godasses avaient été portées, mais le futal était neuf ! Oui, oui... neuf ! Il y avait les étiquettes dessus !

    Bon, il a fallu y passer plusieurs fois, car il n'y avait pas ma taille ! Ah...ces salauds de pauvres () ou pire... ces idéalistes... ils voudraient tout, tout de suite et... le bonheur en plus !

    Plus sérieusement, encore que la décroissance -et tout ce que tu dis dans ce post sur les maux de notre monde- est une chose sérieuse, je suis amusé que tu reprennes le texte qui dénonce l'indifférence. Il tourne beaucoup en ce moment sur le net. Je l'avais mis sur mon blog à propos de... l'indifférence de la société vis à vis des chômeurs -et qui plus est chômeurs quinquagénaires-. Je l'ai réinséré dans un courriel à une lectrice qui s'étonnait de la disparition de mon blog...

    L'indifférence...
    N'est-ce pas là aussi un des grands maux de notre société ? L'indifférence, la fatuité, le consumérisme débridé... tout ça est lié.

    J'ai sourri en lisant ton évocation d'enfance en famille communiste... Ca me rappelle ce film avec Josiane BALASKO : "Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes", no comment...
    Ah si... ça m'a rappelé mon grand-père paternel, dans les années 60. Cet homme, sachant tout juste lire, qui n'en pouvait plus de rigoler devant la photo de KROUTCHEV -dans l'Humanité- tapant sur son bureau avec sa  chaussure -déjà une histoire de chaussure- pour dénoncer des agissements des USA impérialistes...
    (P.S. je ne suis ni "coco" ni encarté à aucun parti... si ce n'est celui d'en rire...).

    Bonne continuation.
    Commentaire n°2 posté par Philippe LE QUENTREC le 11/04/2009 à 08h16
    Emmaüs est loin de chez moi, je commence à le regretter, punaise !
    En ce  qui concerne le communisme, j'ai vu ce film qui m'a fait rire; ah cette exaltation béate sur le visage du personnage de Josiane Balasko!
    Dans ma famille, personne n'avait/ n'a la carte du parti. Après la guerre, il y  avait beaucoup de commnistes en France, ils faisaient le poids face à De gaulle puisqu'ils avaient participé activement  à la résistance. C'est par ce biais que mon grand père maternel était lié. Tu y ajoutes une famille ouvrière depuis près de 2 siècles et forcément, ça laisse des traces dans les mentalités. Ma soeur est allée à l'école maternelle en chantant l'internationale 
    Comme toute idée, les hommes en ont fait un moyen d'assurer leur pouvoir.
    La lecture du manifeste du parti communiste de Marx m'avait plu sur de nombreux points, par contre, la biographie de Lénine m'a tellement ulcérée que je ne l'ai pas terminée ( seul et unique cas dans mon parcours de lectrice, c'est dire !).
    Par ailleurs, le texte du pasteur, tu y vois de l'indifférence quand j'y vois de la lacheté, cette lâcheté quotidienne récurrente: " Ah moi, je ne m'en mèle pas, ça ne me regarde pas / ça ne me concerne pas". Sous le joli fard du respect de l'autre, moult personnes cachent leur incapacité à regarder leur responsabilité en face.
     Vision d'une fée citronnique
    Les fringues de marques? Aucune envie de devenir une femme sandwich, un panneau publicitaire ambulant! Je mérite mieux que ça
    Réponse de fée des agrumes le 11/04/2009 à 13h50

     

     
    Re...

    Je rigole en lisant la fin de ta réponse... rassures-toi... la marque (celle de mon superbe Lewis)... he bien, je m'assoie dessus ! Si !
    (bicose elle est cousue sur la fesse ! )

    Pour ce qui est du communisme, il est vrai que peu se souviennent qu'à la fin de la guerre -dans les années 50- le PC représentait 30% de l'électorat français. C'est grâce à eux que le code du travail s'est autant étoffé, que la sécurité sociale est née, etc.
    Une fois de plus, d'un idéal, les Hommes ont su trouver les failles et faire un instrument de pouvoir aussi machiavélique que le fachisme. Les millions de morts, déportés, torturés, éxécutés sommairement, sont là pour rappeler (ou plutôt, remplisent des cimetières).

    A propos de nos "origines", nous sommes très nombreux à être issus de la classe ouvrière. Que ce soit celle des usines ou celle des campagnes. C'est vrai que chez nombre de personnes ce passé fait un peu "tâche" sur leur arbre généalogique, mais, c'est aussi vrai que l'Homme et le singe ont un ancètre commun.
    N'en déplaise aux culs-bénis de Ricains qui pronnent le créationisme.
    Mais là... je diverge.

    Pour en revenir à ta réponse à propos du "texte/poème", que ce soit de l'indifférence ou de la lâcheté, ça relève de la même médiocrité.
    Nombre de personnes préfèrent ignorer les situations "difficiles" de peur d'y être confrontées. Ce que je ne vois(regarde) pas, n'existe pas !
    C'est tellement plus simple et confortable "intellectuellement" parlant.

    D'ailleurs, c'est ce qui pousse tant de personnes à faire des dons dès qu'un "show" est organisé pour collecter des fonds : sidaction, téléthon... On se rachète une bonne conscience à peu de frais, bien au chaud devant sa télé. Ensuite on va se coucher avec la conviction d'avoir fait sa "B.A." pensant ainsi s'exonérer du malheur.
    Si seulement ça pouvait marcher...
    @+
    Commentaire n°3 posté par Philippe LE QUENTREC le 11/04/2009 à 17h03

     

    Hihi ton texte en introduction des deux "créations humaines", j'aurais presque pu l'écrire moi-même ^^ sauf que j'ai un mari :-P
    Être authentique... comme j'aimerais que tout le monde le soit... moi je le suis, parfois je me demande si ça ne me jouera pas des tours (dans une société comme celle-ci, il faut savoir "cacher son jeu"... mais moi je n'ai pas envie!)
    Enfin bref, en résumé nous sommes des huluberlus authentiques!
    Commentaire n°4 posté par Coq le 13/04/2009 à 11h58
    OUIAI! et tant pis pour les autres!
    Réponse de fée des agrumes le 14/04/2009 à 21h20

     

     
    Bonjour première visite -je viens de te lire attentivement et j'ai éprouvé un sentiment de malaise lorsque j'ai lu que ton fils est attéré etc...là je sens la coupure dangereuse pour ton petit (j'ignore son âge )  ...n'avoir aucun objet de la civilisation dans laquelle nous sommes n'est certainement pas un bien ...il te faudrait aller vivre dans le Larzac avec les chèvre à ce niveau - ce peut-être un choix mais je ne suis pas sûre que ce soit le bon et qu'il prépare l'avenir de ton enfant - Si j'approuve la modestie dans la consommation des biens et que je la pratique depuis toujours , il faut donner des petites joies aux enfants et faire en sorte qu'ils ne soient pas complètement différents de ceux de leur classe - Un seul objet doit au moins être plus joli que l es ordinaires et suffira à l'enchanter - trop de rigueur est désastreuse et risque de le rendre amer en silence ...à toi de voir
    Commentaire n°5 posté par La Bernache le 15/04/2009 à 07h39
    Bonjour,
    Par Mariev, j'ai déjà circulé un peu sur ton blog, croisée de ci de là.
     Bienvenue par ici.
    Nul parent n'est parfait et je suis consciente de mes errements dans l'éducation de mon garçon agé maintenant de 12 ans; je suis comme tout le monde, je fais ce que je peux. J'ai néanmoins la capacité d'écouter et d'expliquer simplement pas mal de choses ce qui lui permet de vivre sa vie et non de se soumettre à une autorité parentale autocratique.
     
    Il n'est pas différent des autres de son âge, il a une DS, forcément et passe son temps devant les écrans de consoles, ordi bien que cela me rende  folle! Il fait des siennes pour avoir des vêtements dans un certain style, il demande et  je l'écoute. Il est intelligent et curieux, révolté aussi, il lui arrive de me détester je ne m'en offusce pas, c'est normal qu'il fasse son propre parcours.
    Reste que  la proximité de la Suisse par ici permet à beaucoup de gens du coin de vivre très confortablement, l'étalage de l'argent potentiel se fait aussi au collège.
     Du fait de ma situation, je ne suis pas dans ces choix de vie
     Mes priorités sont de se loger, de se chauffer, de s'habiller, de se nourrir, de se soigner, de se cultiver et de temps en temps de se faire un petit plaisir. Il sait que nous vivons chichement, il se révolte parfois, je l'entends et puis, il passe à autre chose. Il est fâché  de ne pas avoir ce que d'autres affichent , il est content quand il reçoit enfin un truc qu'il a demandé.
    Grâce à la communication non violente, j'ai appris que l'important est d'écouter empathiquement le ressenti de l'autre et le besoin non satisfait ainsi exprimé n'a pas d'obligation à être satisfait, il a simplement besoin d'être entendu. Ainsi, je me targue d'entendre ses besoins et de lui faire plaisir quand cela m'est possible. La suite lui appartient.
    Nous apprenons l'un de l'autre, chacun de notre côté ou ensemble. Dans mon fol espoir, j'ai confiance en lui, il a les moyens d'illuminer sa vie . Je travaille sur moi, pour moi et non sur lui et pour lui, c'est à lui d'en prendre ou d'en laisser ce qu'il en veut.
    Au moins, notre vie a du sens.
    ( scrogneugneu, j'ai du mal à aligner des pensées cohérentes cet après midi!
    J'espère que j'ai réussi à être compréhensible)
    Allez zou, bonne journée.
    Réponse de fée des agrumes le 15/04/2009 à 16h44

     

    Un joli rappel à l'ordre, cet article, en ce qui me concerne ...
    Je parle beaucoup, je pense encore plus, mais je n'agis pas des masses, en cela je considère que je ne suis plus "authentique", car je pense que je me suis perdue dans les miroirs aux alouettes, par crainte ... je cède encore aux sirènes de la consommation, cherchant à combler un vide ... Au moins, j'en suis hautement consciente, mais ce n'est pas suffisant, pas plus que ces gestes dont parle Philippe, qui nous affranchissent d'une véritable action engagée, et que j'ai faits régulièrement à une époque (sidaction ...)

    Je chemine ... un peu trop lentement à mon goût ... mais j'avance, et tu participes à cela
    bises
    Commentaire n°6 posté par mariev le 19/04/2009 à 11h44
    Chacun a besoin d'un temps qui est le sien propre pour avancer.
    Ne pas refuser le cheminement est déjà en soi énorme.
    Ne doute pas de toi.
    Réponse de fée des agrumes le 19/04/2009 à 15h56

     

     
    J'ai connu cela, vivant au RMI pendant un an suite à la fermeture de notre commerce (dûe à l'accident de mon mari).
    Chez nous aussi, et d'abord par choix, puis par nécessité, les enfants n'avaient pas (ou peu) de marques, et je leur expliquais qu'elles n'étaient pas nécessaires...
    Maf ille m'a dit, longtemps après, sa révolte et sa mise à l'écart (supposée ? en tout cas vécue comme telle) par ses "amies" de collège... et cela m'a fait pleurer, parce que je n'imaginais pas qu'elle avait autant souffert "par ma faute".
    Maintenant, j'arrive à relativiser tout cela, voyant que c'est elle qui se sentait inférieure, et moi qui culpabilisais au fond de moi...

    Dolto disait bien que quooique fassent les parents, ce sera toujours mal.

    Je leur ai toujours dit que le plus important dans la vie est ce qui ne peut pas s'acheter... peut-être le comprendront-ils eux-mêmes un jour ?

    J'imerais sinon en savoir plus sur ta communication non violente : merci de m'en dire plus.

     

    Commentaire n°7 posté par cybione le 04/05/2009 à 13h34

     

    Pour la cnv, il existe des informations sur le net faciles à trouver; j'écris de temps en temps au hasard des textes à ce sujet.
    La cnv ne changera pas le monde, elle n'en éclaire pas moins nos routes d'un autre angle des plus bénéfiques.  Nous ne sommes que des humains et l'accepter en soi et pour les autres est déjà un grand pas me semble t-il.
    Pour nos enfants, eux aussi ont à cheminer. Il n'y a pas de faute, culpabilité et responsabilté sont deux notions à clairement différencier .
    Les parents parfaits les empêchent de grandir, de vivre, les écrasent, je vis avec un enfant prisonnier de cette impasse; perdu, il ne les quitte jamais, ne cherche pas à faire mieux pcq il se sent incapable d'être à la hauteur.
    Un beau gâchis.
    En tant que parent,en tant qu'être humain, nous ne pouvons que cheminer en nous, tenter de garder  sincérité et humilité .
    Lâcher prise.

     

    Réponse de fée des agrumes le 04/05/2009 à 19h27
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