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dernier chapitre d'été
Zou, j'essaie de reprendre le cours de mes écritures malgré les événements successifs des dernières semaines. Je me demande comment font ceux qui ont une vie routinière avec chaque jour ressemblant à l'autre ; chez moi, c'est l'aventure au quotidien et le rythme blog d'écriture est trop lent pour relater ces péripéties rocambolesques. C'est la vie qui grouille après tout et c'est vraiment bon signe. Bref, cette divagation introductive passée, je m'en reviens à ces grands rangements d'été... sans les photos puisque tous mes documents sont coincés voire perdus sur un disque dur externe inaccessible ( Bououh).
Comme je le racontai ici et là, j'avais décidé, pendant mes vacances, de mettre en ordre l'appartement : bazar dans la chambre, bazar dans la cuisine, installation, rangement, tri, la tâche remua toute la maisonnée. J'entrevoyais à peine le bout de mes travaux dans la cuisine que le menuisier me ramena la fameuse bibliothèque évoquée ici. Je me fâchai quand il me fit remarquer qu'il avait rabaissé la corniche sans mon accord, grr ! Le losange a été défiguré et je ne suis pas contente.
Comme à mon accoutumée, je ne pouvais me satisfaire d'un truc tout prêt et fini, j'ai ajouté ma touche personnelle dès qu'il fut parti en terminant la céruse de l'intérieur et des étagères sur la partie vitrée afin d'éclaircir ce meuble Napoléon III noir. Deux jours supplémentaires d'ouvrage sur cet atelier, en plus des autres ouverts auparavant. Puis, vint le rangement en va-et- vient entre les étagères et la bibliothèque. Rapidement, je réalisai que ma quantité de livres ne rentrerait pas complètement, je fis donc des choix. Fiston ne bougea pas, comme d'habitude, méprisant mes agitations, le dos tourné, collé à l'écran d'ordinateur; quand j'eus terminé, il s'exclama : « Waouh, Maman, c'est magnifique !! On dirait que la bibliothèque a été fabriquée pour tes livres !! ». C'est vrai qu'elle a de la gueule.
Je ne m'attardai pas car le temps était compté, la rentrée approchait à grand pas et la caboche en agitation réflexive me soufflait foule d'idées, je continuai donc ma valse de déplacements de meubles d'une pièce à l'autre, toute seule, comme une grande. Dans ce genre de démarche, je ne pense à rien d'autre que mon objectif, solliciter l'aide du fiston ne débouchant sur quasiment rien , j'y allai vaillamment. L’étagère vidée au salon partit dans la salle de bains riquiqui ce qui induit le déplacement de la petite commode qui s'y trouvait. Ainsi, la grande commode du salon partit dans ma chambre, sous ma mini bibliothèque en caisses de vin, la petite de la salle de bains vint au salon. Et boom ! Je partis au magasin chercher une longue planche de deux mètres afin de nous aménager un immense bureau tout du long du mur. (Je n'ose pas la photo, il y a un chantier innommable dessus là... J'ai un peu honte :p. ) je l'ai teintée en foncé pour limiter la multiplicité des couleurs de bois. C'est qu'à force de déménager, de m'adapter aux différentes pièces, je me trouve avec des patchworks de teintes de meubles.
Septembre arriva et j'en finis ENFIN avec mes chambardements. Déjà, je songeai au rangement nécessaire des caves encombrées et impraticables en raison de mes entassements passés mais le corps me rappela que j’avais besoin de force pour reprendre le rythme quotidien entre l'activité professionnelle et les autres., je me calmai... un peu. Au dernier coup de serpillière, j'étais -à peu près- satisfaite du résultat, la maison était environ en ordre. Au constat, je souris et lançai à mon garçon :
- Bon, j'en ai fini en haut, il me reste les caves pour plus tard. Le comble maintenant, tu vois, ce serait que nous déménagions prochainement.
- Oh ben là maman, t'en es encore capable.
Nous ne croyions pas si bien dire.
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Commentaires
Changement de pensée= changement de circonstances= la vie qui gagne!
Hé voui, c'est ainsi que les plus anodines des réflexions, des "petites" idées quand elles sont porteuses d'un sens très profond déboulent dans nos vies sans crier gare..!. En l'occurence ce qui est bien pour toi, c'est que tu sauras vite où va quoi sous ton nouveau toit..!. Joyeuses tempête de rajeunissement en perspective, ça tombe bien, c'est le début des nids au pays des zoizos..!. bises