• De la lenteur.

    Avec les médicaments et/ou la maladie, je suis plus sensible aux conséquences des petits tracas de santé. M’évanouir sous l’effet d’un rhume, d’une gastro ou simplement d’un gros coup de fatigue est une possibilité à retenir dans mon quotidien, j’en ai l’expérience. Ainsi, ce petit rhume que je traîne depuis quelques jours ralentit mes activités et je ne me sens absolument pas capable de me « secouer » pour aller plus vite. Pourquoi faire d’ailleurs ? Vivre lentement est un art trop peu valorisé dans nos sociétés frénétiques encore que j’en ai entendu une belle évocation à mon émission favorite, La planète bleue il y a quelques semaines. (Bravo monsieur Yves Blanc !)  Ces jours- ci, donc, je me pose en lisant, brodant, méditant, regardant des films.  Bien qu’heureuse de  pouvoir m’écouter, je constate néanmoins que mon cerveau fonctionne mollement : je laisse passer le temps, je brûle mes fonds de casserole, j’oublie ce que je voulais faire à l’instant, je suis planante au travail avec quelques blancs impromptus où je décroche mon attention. Comme si ma vie s’écoulait au ralenti. Autant dire que j’évite de conduire, que je ne me fais pas violence pour écrire des articles ; je vis simplement, lentement.

     La succession des aventures n’en ralentit pas pour autant, j’ai la flemme bêtement  de me coller devant l’écran pour mettre en mot les échos infinis qu’elles engendrent. En bon prétexte, j’ajouterai que suite à un formatage d’ordinateur pour y installer des logiciels d’adaptation, mes données sont loin, dans un disque dur ailleurs. Je retrouve avec plaisir l’écriture des brouillons sur papier à la douce lumière d’une petite lampe et non face à l’écran blafard.

     Phase méditative.

    Pourtant, avez- vous remarqué le chiffre grossissant des visites sur le blog ? A chaque chiffre rond approchant, je pense le notifier et puis, j’oublie.  Egalement, je n’ai pas fêté l’anniversaire du blog laissant s’étaler la liste des mois d’archive dans la colonne.  Je suis curieuse de voir qui vient et comment. Je reconnais mes lecteurs habituels et hormis quelques bizarreries des moteurs de recherches, je suis ravie de constater que les sujets abordés ici sont en lien avec les demandes faites. Certes, les jardiniers en quête d’agrumes passent par accident, les questions sur la maladie de Devic trouvent-elles quelques réponses ? Je suis particulièrement fière que les articles sur mes lectures ou réflexions attirent aussi.

    Je reviens souvent en arrière corriger des mises en page ou des erreurs de frappe dans les articles anciens, piochant de ci de là selon mes inspirations. Je mesure le chemin parcouru particulièrement en ce qui concerne la vue et m’étonne de mon écriture, de mon style, des capacités trouvées au creux de moi malgré toutes les impasses et impossibilités auxquelles j’étais confrontée.

    Ainsi, par ce biais, je lie l’évocation de ma lenteur actuelle à cet épisode de syncopes consécutives à la prise du Josir dans un grand écart dont je suis coutumière : chacun des événements vécus m’aide à évoluer sur la voie de la clairvoyance et les trois dernières années m’ont poussée à la vitesse de la lumière alors que je lâche prise et vis lentement!

    A partir de l’exemple précis des syncopes, je relaterai le cheminement de la compréhension essentielle réalisée ces derniers jours.

    « Cette nuit-là…Effets secondaires et peurs des autres. »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 8 Décembre 2009 à 16:14
    Annie
    "Le petit rhume ralentit mes activités" ou bien "mes activités sont ralenties GRACE au petit rhume"?
    Un petit rhume opportun?
    2
    valie
    Mercredi 18 Juillet 2012 à 12:05
    valie
    et oui, dans tous les, il y a à lire et à comprendre de la "chute" ! pour ma part, maintenant que je suis plâtrée, j'ai eu un déclic : pourquoi toujours courir à vouloir être comme AVANT ? finalement que d'énergie perdue dans cette quête impossible..........aolrs qu'il me suffit d'avancer; doucement !
    3
    fée des agrumes Profil de fée des agrumes
    Mercredi 14 Août 2013 à 21:51

    A Annie:

    Hihi, Annie, toujours le mot rebondissant en aparté.
    Réponse de fée des agrumes le 09/12/2009 à 12h11

     

    A Valie:

    Pourquoi vouloir aller plus vite que la chanson? t'ai- je demandé lors de notre dernière conversation.

    Gagner du temps? pour en faire quoi?
    perdre du temps? comment en perdre quand il est mis à profit en vivant consciemment ici et maintenant. De toute façon, le corps ne vit qu'au présent et il nous ramène sans cesse à cette réalité quand pendant trop longtemps, nous l'avons ignoré et qu'il reprend ses droits.
    Jusqu'à notre dernier souffle, nous apprenons. 
    Réponse de fée des agrumes le 09/12/2009 à 12h10
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