• Cures de printemps.

    J'ai l'impression que le raplapla s'amenuise doucement, pour preuve ces écritures, partie émergée d'un iceberg d'envie de sujets en pagaille me trottant dans la tête. Deux cures de fer m'ont soutenue plus ou moins quelques temps et puis, ma situation économique m'a vite ramenée à la réalité: tous ces soins complémentaires sont coûteux et finissent par passer à la trappe. C'est que j'ai des décisions à prendre au quotidien pour finir le mois sans passer par la case rouge, case qui par effet de vases communicants ampute le mois suivant, donc, j'aime mieux me l'éviter. C'est un sport de haute voltige d'autant que des proches dans une situation économique terrible me sollicitent régulièrement pour simplement survivre, les études en informatique du fiston me coûtent cher, il y a à manger correctement, à payer les factures impondérables, à faire tenir une voiture branlante, y mettre de l'essence pour aller travailler. Dans mes pérégrinations, j'ai rencontré une femme devenue sacrée copine atteinte également d'une maladie auto- immune; elle me répète souvent que ce genre de pathologie amplifie les carences en minéraux, vitamines et oligo- éléments, que nous avons à être plus vigilants et soucieux de compenser ces pertes. Comment faire alors? N'étant pas d'un naturel à me laisser abattre, je cherche des solutions accessibles au moment où j'ai besoin de quelque chose, dans ce domaine comme dans les autres. En ces jours printaniers, je sollicite particulièrement la générosité de Mère Nature.

    Refusant les médicaments chimiques, je bénéficie depuis plusieurs mois d'un traitement homéopathique pris en charge par la Sécu pour calmer les hémorragies, permettant à mon organisme de se recharger en globules rouges et fer. Je l'accompagne en limitant au maximum café et thé parce qu'ils font disparaître le fer. Je mange du chou, du pissenlit, des légumes lacto- fermentés, des légumineuses, des fruits secs, des noix variées, du chocolat noir pour tâcher de me recharger en minéraux, vitamines, oligo-éléments. Une voix lointaine et bienveillante me souffla les bénéfices de l'ortie, j'en fais depuis une cure intensive: en infusion, fraîches, dans les soupes, les légumes. Il y a aussi la cure de jus de bouleau pour nettoyer l'organisme et surtout, dès qu'un rayon de soleil pointe sur la terrasse, je m'y jette visage, bras et mollets découverts pour charger la vitamine D naturellement. Évidemment, j'écoute mon corps, soigne mes relations, mon état d'esprit avec la méditation permanente, regrette néanmoins le peu de place accordée au Qi Gong cette année paradoxalement, je me charge de dormir tranquillement et autant que nécessaire, je ris, m’amuse, me nourris l'âme. Je marche en permanence pieds nus à la maison, tâche de tenir les préceptes élémentaires de la neuro- posture et ne lâche rien sur l'utilisation quotidienne de l'activateur en dentosophie. Je continue les lavements, encore et toujours pour soulager ma pauvre tuyauterie détraquée du fait de blessures à la moelle. Je marche autant que je le peux au moindre prétexte.

    J'ignore concrètement les bénéfices de ce genre de choix, au moins, ils ont le mérite de ne pas laisser le corps se dégrader. Je m'étonne d'ailleurs que malgré les vagues de gastro, grippe et autres maladies touchant l'entourage familial, amical ou professionnel, je passe à travers, supportant tout au plus un léger rhume rapidement pris en charge par quelques granules. C'est un grand mystère pour moi, je l'avoue.

     

    - La santé, c'est tout!, s'exclama, après mon témoignage, l'enseignante lors de ma dernière intervention auprès des étudiants en première année de soins infirmiers ce mois- ci.

    - Qu'est- ce que la santé?, ajoutai- je. Parce que paradoxalement, je me sens en meilleure santé que bien d'autres qui ne sont pas malades, ont tout pour eux.

    Parce que j'écoute mon corps, que je prends soin de lui malgré tout? Parce que d'abord, il y a la vie et que je veux la vivre pleinement?

     

    « Raplapla.Cures de printemps, la bonne blague! »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 17 Mai 2015 à 00:40

    J'ai découvert la dentosophie grâce à toi, merci ;-)

    Et je te rejoins sur la chute: être malade permet de se mettre vraiment à l'écoute du corps...

    Bises

    2
    Dimanche 17 Mai 2015 à 16:05

    Dommage d'en arriver aux extrémités pour enfin s'écouter.

    Pour la dentosophie, elle va de pair avec la neuroposture. Le médecin qui pratique cette dernière par ici m'avait assurée qu'en m'occupant de mes dents et en virant TOUS les talons, j'irai beaucoup mieux avec Devic. Cela vaut la peine d'essayer, de toute façon et quand je vois ma machoire évoluer avec tout ce que cela entraîne, je remercie le ciel d'avoir rencontré mon amie dentiste au coeur gros comme ça!!  ^^

    Puisses- tu toi aussi trouver des anges dentosophes!

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