• Cadeaux.

    Lors de l'écriture précédente, je gardais en tête des images particulières que je ne voulais pas négliger, elles méritaient néanmoins un traitement de faveur à mes yeux et je ne voulus pas les noyer dans ces récits de fêtes aussi, je leur réserve cette place. J'ai eu quelques belles surprises à l'occasion de cet anniversaire, des surprises de cadeaux.

    Les amis fidèles évidemment surent me toucher et je l'ai grandement apprécié: de belles boucles d'oreille pendantes du Népal que je porte avec joie, un patchwork de cadres photos multicolore pour « y mettre les photos de tes amis qu'en plus, tu pourras agrandir à ta guise et te connaissant, tu as de quoi en faire un mur entier!», du thé précieux, des produits de soin, un magnifique bouquet de fleurs, un dessin dédicacé haut en couleur à fleurs et soleil éclatants. De mes camarades en danse orientale, j'ai reçu une peinture personnelle de fleurs en deux parties et un petit livre doré sur... les fleurs ( C'est drôle comme ce thème a été récurrent en quelques jours).

    Au travail, je fus particulièrement touchée. J'évoque souvent l'engagement que j'y mets, la joie que j'y partage et inévitablement, la portée de mes choix sur ceux qui m'y côtoient; je marque les esprits et comme le dit naturellement mon fiston, il n'y a pas beaucoup de profs qui déchaînent tant les amitiés. Parfois, des années après, je croise des stagiaires qui me reconnaissent, m'ouvrent les bras encore ravis de ce que je leur ai donné. Pendant les 2,5 ans d'arrêt maladie, incessamment, nombre d'entre eux demandaient mon retour et plusieurs ne voulaient étudier qu'avec moi. Il y a également les invitations aux mariages, aux fêtes ou les repas que je ne compte plus, les appels, les messages directs ou indirects malgré les années qui passent, les signes venus parfois de très loin pour me dire combien je leur manque... Bé voui. Alors, bien sûr, dans un tel contexte, il y a les cadeaux. Ils me surprennent systématiquement et me touchent d'autant que je connais les difficultés de certains, bousculés par la violence d'une société inhumaine. Thé et gâteaux d'une, viennoiseries de l'autre sont coutumiers, ils prennent un sens particulier quand il s'agit de marquer le coup de mes 40 ans seulement parce que j'ai fait une vague allusion quelques jours auparavant. Et puis, il y eut carrément une montre qui me laissa sans voix ou encore un très beau stylo. Ces gestes respirent tant la sincérité et la gratitude que je finis souvent par prendre dans mes bras mes bienfaiteurs.

    Il n'y a pas de narcissisme là- dedans, c'est un émerveillement devant la vie, ses richesses, son abondance et je lui envoie toute ma gratitude. Surtout, ces épisodes sont la preuve que nous sommes tous reliés, que la relation authentique est possible qu'une énergie bénéfique nous est accessible, qu'une autre société est possible. C'est à chacun de s'engager et d'agir, c'est à chacun de nourrir l'énergie de vie, de joie, de solidarité, d'amour dont nous avons tous fondamentalement besoin.



    One day, c'est maintenant.

     

     

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