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Au menu des derniers jours
Sous des apparences toutes banales, se cache une petite expérience.
Poisson, filet de grenadier du cap sauce basilic riz basmati et julienne de légumes:
L’expérience est dans la sauce. Faite à partir du court bouillon et de fécule de pommes de terre… Hum ?… Il est préférable de ne pas laisser refroidir et réchauffer, la sauce devient gélatineuse, c’est peu ragoutant. Je reviendrai vers la fécule de maïs la prochaine fois.
Epaule de lapin arrosée de vinaigre balsamique
Je vous le conseille. Facile et rapide à préparer, le résultat est très délicieux. Des morceaux de lapin simplement salés, poivrés, gousses d’ail et un coup de vinaigre balsamique sur chaque morceau. Cuire à feu doux au four une heure, une heure et demie. Ajouter des légumes à votre convenance et vous voilà avec un plat extra qui ne demande que très peu de préparation et d’attention. Miam miam. Je renouvellerai l’expérience, c’est sûr !
Pourquoi pas aussi en tajine ou en cocotte ? L’important est la cuisson douce, je suppose.
Riz et mélange gros haricots blancs secs, petit pois, brocolis et champignons frais, poivron rouge
Un de ces petits plats comme je les aime. J’ai préparé ça pour une invitée du fiston. Avec un riz Surinam prêt en 15 minutes, j’ai eu vite fait de nous concocter ce plat complet, varié et très coloré, végétarien qui plus est, s’il vous plait. Les haricots et les brocolis étaient déjà cuits, les champignons et le poivrons mis crus, je n’avais donc que le riz et les petits pois à préparer. Comme c’est sec, nous l’avons mangé avec une sauce au yaourt et à l’ail, sauce à varier selon les goûts de chacun.
Surprise du chef.
La dernière expérience avec la crème de millet m’a donnée l’envie d’en tenter d’autres. Ce soir-là, le repas me laissa l’impression d’être trop léger et ne trouvant rien à mon goût, j’ai pensé : pourquoi ne pas la tenter sucrée ? En voisine de la semoule de blé dur, cela me parut jouable. Je mis de l’eau à chauffer, Mm, ce serait plus onctueux avec du lait.. ; éviter le lait de vache ? le lait de chèvre est fort. Ni une, ni deux, je rajoute du lait de chèvre dans l’eau. Sucrer ? Si ça cuit, le sucre complet ira très bien. Zou, une bonne cuillère à soupe. L’ensemble mijota, je goûtai, c’était bon, pas d’odeur de chèvre. J’appelai mon garçon.
J’aimerais que tu goûtes ça histoire de voir si tu aimes.
-Qu’est- ce que c’est ?
- J’aimerais que tu goûtes avant que je te le dise. C’est pour faire l’expérience.
Il goûta sans broncher, sans méfiance, confiant.
- Mmmm, maman, c’est très bon, lança t-il, le sourire jusqu'aux oreilles.
Je lui annonçai la couleur, il n’en revint pas et nous en riions tous le deux parce que ce sont des ingrédients qu’il n’aime pas. Ensemble, c’est très bien, une alchimie réussie.
Pour continuer dans la lancée, j’y fis cuire la crème de millet doucement puis y mis des petits fruits secs (abricot et raisin). Après refroidissement, j’en mangeai, curieuse. Le goût du millet étant plus prononcé que celui du blé blanc, ce fut quelque peu déroutant au premier essai. A la deuxième coupelle, ce fut déjà mieux.( Savez- vous que pour juger du goût pour un met, il est à tester cinq fois minimum ? Apprivoisement du palais oblige. Entendu dans une histoire du goût sur Arte) Une expérience prometteuse à approfondir.
Dans le conventionnel, j’ai mijoté des plats à la cocotte, cuisson douce et longue. Peu de déchet, très peu de vaisselle et plus le plat mijote, meilleur il est :
Colombo antillais
au poulet avec cristophines et patate douce + riz Surinam, la cuisine des îles sur notre table. Des escalopes de poulet émincées, ail, oignons, cubes des légumes cités, épices spéciales (j’ai oublié le gingembre ce jour-là). Miammmmmm (Bon d’accord, si les légumes viennent de loin, ce n’est pas très écolo. De temps en temps seulement)
Goulash à la hongroise
Oignons et ail fondants dans un peu d’huile, morceaux de viande revenus, eau, sel, poivre, une boite de tomates pelées et du paprika hongrois (J’ai du vrai, venu de Budapest, cadeau de ma copine Esther- Elle me manque, voilà pourquoi j’ai cuisiné sa recette, … ô Esther) Une heure de cuisson douce au moins puis carottes, pommes de terre, champignons frais et encore une bonne heure. C’est fondant et attaché un tout petit peu au fond de la casserole, ça caramélise, c’est un régal. (Le bœuf, c’est pas écolo non plus.. un peu de temps en temps auss)
Un soir, alors que certains se hâtent de gloutonner leur sempiternel döner kebab fastfood, (J’aime la cuisine turque, pas le fastfood),je me prépare mon petit gueuleton solo. Soupe de légumes maison, restes de colombo et de riz et pour couronner le tout, un véritable bonheur de la vie : une cracotte au quinoa, du fromage de chèvre et brebis bien tempéré, des graines de tournesol et du raisin chasselas… Le paradis !
Quand je dis que le bonheur est dans la simplicité !
La première gorgée de bière comme a dit l’autre dont j’ai oublié le nom et en plus, je n’aime pas la bière… L’important est dans le bonheur, c’est tout.
Et bon appétit, à table et pour toutes les merveilles de la vie !
Tags : menu, derniers, jours
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Commentaires
Ca donne fin tout ça, le riz aux haricots me tente pas mal...
Tu suis un régime spécial? Seignalet?
Bonne soirée et merci de tes visites
Perdonne moi mais je n'arrive pas à lire tes billets sur les hospitalisations et tout cela, ça me fait trop peur...
Mais la cuisine, oui ;-))
Le thé tibétain, c'est du thé noir avec dedans du beurre salé de yak en général rance, l'ensemble a l'odeur du roquefort et un peu le goût aussi...
Les moines rajoutent en plus de la farine d'orge pour en faire de la tsampa, le repas du matin, je dois t'avouer que je n'ai pas goûté...
Commete si et seulement tu en as envie, pas de problème pour moi ;-)
Il y a l'air d'avoir de l'ambiance chez toi !
Souvent les personnes qui surveillent les éléments d'un territoire de façon tyrannique sont en proie à des pressions supérieures (Etat, peurs...) et les répercutes à l'intéirieur du foyer qui leur sert de centre de décompression.
Darty c'est moi. ;-)
et Fabien qui analyse en deux secondes ...
bah, vu comment je traite / utilise le mien , de lave-vaisselle, très révélateur ...
pour commencer, mon ex avait dit en soupirant (après avoir acheté un LV) qu'il faudrait inventer pour moi la machine à mettre la vaisselle dans le LV... ouais... c'est assez vrai
comme je n'ai pas de famille à charge, et que c'est un gros LV familial, j'attends des jours avant de le faire tourner; total, tout le sale est sec, donc je rince les assiettes et les couverts avant de ... Super, le gain écologique! Et aucun gain emmerdatoire, puisque ... je rince quand même...
en plus ça marche vraiment bien que quand ça veut, et souvent faut relaver encore derrière!
donc il est là, on me l'a offert, il me culpabilise, m'encombre (je n'ai aucune place pour mettre un vrai four) et m'énerve...
ton article sur la nourriture s'est fondu dans celui-ci?
parce que les commentaires portent sur deux articles différents, ça fait bizarre
;)Quel grand sujet philosophique : "le L-V"...
Tout d'abors merci pour ta visite sur mon blog et ton commentaire qui me fait voir que nous partageons les même opinions sur plusieurs sujets : "le nain" et les L-V.
Moi aussi je suis seul depuis quelques années. En amménageant la cuisine de la maison que je viens de reconstruire je me suis forcé à installer cet ustencile : le lave-vaisselle, mais il y a déjà bien longtemps que je n'utilise plus cette chose. C'est pour les raisons qui ont été décrites par chacun.
Dans cette nouvelle cuisine, si j'ai quand même installé ce truc, c'est... en vue de la revente de la maison ! Tellement de personnes considèrent si indispensable ce "machin".
Très sincèrement, tout bien pesé... c'est franchement une connerie.
Au plaisir... je reviendrai.
Philippe.
Moi je pense exactement la même chose que Fée des agrumes : ce serait un grand vide. Sans toi on serait quoi ?
Et pour ton lave vaiselle > freecycle, tu feras des heureux ! :))) C'est vrai que si c'est un cadeau c'est un peu plus délicat...
12MagaliMercredi 18 Juillet 2012 à 12:10
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;)