• Quand j’étais hospitalisée en neurologie, fin d’été 2006, j’avais emporté la cassette 2 de ma méthode de russe, histoire de ne pas perdre mon temps à regarder le brouillard environnant et les murs. Pour l’écouter, un appareil âgé de 20 ans, un de ces bons vieux baladeurs. Le jeune kiné adorable qui s’occupait de ma rééducation ( je n’arrive décidément pas à me souvenir de son prénom ! ) en fut très étonné. « Alors, vous ! Tout le monde se promène avec des lecteurs mp3 et vous venez avec une antiquité à cassettes ! » Je ne m’étais même pas posé de questions.

    Finalement, je lui trouvai bien des avantages, personne n’aurait envie de me le voler, il pouvait traîner partout, je ne risquais rien. Par ailleurs, j’avais un excellent casque (SeN et ses connaissances hi-fi me permet d’avoir un bon son en toute occasion) ce qui est rarement le cas dans les lecteurs mp3 communs..  Rabelais m’aidera également à donner un argument supplémentaire : Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Et je rajoute qu’un bon lecteur, quel qu’il soit, ne vaut que par la musique qu’on y écoute. Daube commerciale et autre futilité sans intérêt ne prendront pas de valeur sur le meilleur équipement ; toute bonne musique apportera un angle de découverte différent sur tout lecteur, même les plus mauvais.

     C’est peut être  ça être puriste au sens réel du terme.


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